Suite aux agressions subies par les gardes forestiers lors de l’exercice de leurs fonctions, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche dénonce une autre agression qui a eu lieu le mercredi 4 septembre 2019 sur les gardiens des forêts à Gabès. Ces derniers ont essuyé des tirs de carabine provenant d’un chasseur qui a été empêché de s’adonner à la chasse anarchique.
Le ministère souligne, par ailleurs, que ses services spécialisés ont eu recours aux procédures juridiques en vue d’intenter un procès pénal à l’encontre du chasseur en infraction. Le même ministère exprime aussi son soutien total et son appui à tous ses cadres et fonctionnaires qui ont fait l’objet d’agressions au cours de la période écoulée alors qu’ils étaient en train d’exercer leurs fonctions.
Intimidation des gardes forestiers
La chasse anarchique ne cesse de se généraliser dans plusieurs forêts tunisiennes. A la recherche de gibier, certains chasseurs, munis de leurs fusils, sillonnent la forêt de long en large sans tenir compte de la réglementation en vigueur qui organise la chasse pendant certaines périodes de l’année et dans certains endroits autorisées. Ces hors-la-loi n’hésitent pas à utiliser tous les moyens en leur possession, y compris leur arme de chasse, pour atteindre leur objectif.
Empêchés par les gardiens des forêts de chasser, ces chasseurs essayent de les intimider en leur tirant dessus. La préservation de nos forêts, avec leurs ressources végétales et animales, est un devoir collectif auquel tous les citoyens sont tenus de participer pour protéger notre écosystème qui a connu, des années durant, une dégradation inquiétante.
La forêt est un bien national qui appartient à toute la collectivité. La chasse anarchique n’est pas tolérée car elle a des répercussions négatives sur les ressources naturelles disponibles comme la faune et la flore. Protéger la forêt est un devoir national qui doit être assumé par tous les citoyens surtout ceux qui habitent près des forêts.
C. G.